Euroglider - Constats et naissance d’un projet...
a génèse du projet
Ce projet est né de constats et de questionnements partagés entre vélivoles français et européens, attachés au développement de l'activité mais interpelés par l'érosion générale des effectifs.
-
- Si le vol en planeur est toujours aussi génial, pourquoi observe t-on cette évolution permanente à la baisse de nos effectifs ?
- L’apprentissage du planeur, sous sa forme actuelle, est-il toujours en adéquation avec les évolutions sociétales du moment ?
- L'accès au plaisir du vol silencieux doit-il continuer à se mériter au prix de contraintes financières importantes (même si des dispositifs ont permis de les diminuer) et d'une formation initiale lourde ?
- Qu’est-ce qui rend plus difficile l’apprentissage du planeur par rapport à celui d'autres activités aéronautiques comme l’avion ou l’ULM ?
- Pourquoi s’obliger à attendre les périodes d'ascendances pour y concentrer toute notre activité de formation de début ?
- Si un élève a une disponibilité à un moment donné, pourquoi être contraint à devoir réunir des moyens matériels et humains (pilotes remorqueurs ou treuilleurs, équipe en piste, etc.), souvent lourds et pas toujours faciles à rassembler, afin de pouvoir l’accueillir ?
-
Avec quelles conséquences et effets ?
- En excluant dans la plupart des cas l’intersaison, les jours de semaine, les matinées, les après midis ou « ça ne monte pas », etc., nous concentrons toute notre activité, y compris celle de début, dans une partie trop infime du temps disponible. L'accès au vol à voile est donc trop souvent synonyme d'attentes, de chronophagie et donc d'abandon.
- Qui dit concentration dit obligation d’un « suréquipement» afin de pouvoir faire face au moment « t » avec ses effets financiers et toujours plus de sollicitation des ressources bénévoles.
-
Les matériels actuellement disponibles sur le marché sont-ils une réponse ? Pas vraiment...
- Certes, l’utilisation des treuils ou des remorqueurs ULM a apporté un réel plus. Cependant, ces dispositifs ont essentiellement aidé financièrement. Les difficultés d’organisation et de « déconcentration » pour ouvrir les plages de temps disponibles pour la formation de début n’ont pas disparu pour autant.
- Les moto planeurs à motorisation fixe, comme ceux de la famille des « SF », sont financièrement accessibles et réapparaissent de ce fait dans les clubs. Malheureusement, d'une génération ancienne et nécessitant un entretien particulier, ils ne reproduisent pas totalement le pilotage du planeur pur et permettent difficilement l'apprentissage du vol à voile.
- Des planeurs biplaces « classiques » à dispositifs d'envol rétractables (DG500M ou Twin II ou Twin III SL) sont aussi disponibles mais finalement très peu répandus. Avec des coûts d’acquisition élevés et des mises en oeuvre et maintenances plus complexes, ils ne sont pas non plus forcément adaptés à l’enchainement des phases de début.
- Des biplaces ULM motorisés (par énérgie thermique ou électrique) à grand allongement ont également fait leur apparition. Cependant, ce sont, pour la plupart, de belles machines performantes mais peu adaptées pour l'école de début avec 2 pilotes de taille et de poids « normaux ». Leur coût final demeure par ailleurs assez élevé pour la plupart des budgets clubs.
ne réponse ambitieuse et pragmatique en 3 étapes
Lire la suite : Euroglider - Constats et naissance d’un projet...